Paul BIYA: tempérance, ouverture, fermeté et humanisme face aux situations de crises
Dossier de la rédaction
La magistrature suprême du Président Paul BIYA a été marquée par d’importants moments de crises internes qui ont eu le potentiel d’ébranler la nation. Certaines de ces dernières ont été secrétées par le contexte international y compris aux plans économique et sanitaire. D’autres ont simplement été des catastrophes naturelles. La gestion par le Président BIYA de ces événements inattendus renseigne à suffisance sur le tempérament, le style et les aspirations de ce dernier en matière de gouvernance en temps de crise.
Pour ce qui est des crises politiques et des crises sociales consécutives à des contextes économiques difficiles parfois hérités de la conjoncture économique mondiale et ayant résulté en des remous sociaux qui ont vu la perpétuation par certains compatriotes des délits et crimes divers, le Président Paul BIYA a régulièrement exercé sa magnanimité. Cette dernière a pour fondement l’article 8 (7) de la Constitution du 18 janvier 1996 modifiée le 14 avril 2008 et la réglementation en vigueur (décret n°2008/175 du 20 mai 2008 portant commutations de peines). Le Chef de l’Etat a mobilisé cette prérogative dès les premières années de son accession à la Magistrature Suprême.
La découverte d’un complot contre la sécurité de l’Etat en août 1983, la tentative de coup d’Etat du 06 avril 1984, ainsi que les périodes troubles du début des années 1990, de 2008 et de 2018 n’ont pas empêché qu’il prenne des mesures de Grâce présidentielle. Ces dernières ont fait l’objet soit d’annonces solennelles par le Président de la République en personne (grâce présidentielle en août 1990 en faveur des personnes incarcérée dans le cadre de l’« Affaire Yondo Black MANDENGUE », ont pris la forme de la promulgation de la loi n° 91/022 du 16 décembre 1991 portant réhabilitation de certaines figures de l’histoire du Cameroun ou de la signature des actes réglementaires du Chef de l’Etat (décret n° 2010/158 du 20 mai 2010 portant commutation et remise de peines, décret n°2011/361 du 3 novembre 2011 portant commutations et remises de peines, décret n° 2014/058 du 18 février 2014 portant commutation et remise de peines).
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